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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 15:44

(5 personnages - la maman, ses deux filles : Manon et Laurie, la mamie et sa soeur : la tatie)


Manon - Maman, l'autre jour, j'ai dit à mamie qu'on récupérait l'eau de pluie.


La maman - Tu as bien fait, je ne lui en avais pas encore parlé. Et qu'est-ce qu'elle t'a dit?


Manon - Qu'on n'était pas moderne, que ses parents avaient toujours fait ça !


Laurie - Ah, je croyais que c'était nouveau ! Que ça faisait partie de la lutte pour la protection de la planète.


La maman - Tu vois, il y a des choses anciennes qui peuvent redevenir utiles !


Laurie - Ca alors !


Manon - On lui demandera à mamie comment c'était quand elle était petite.


Laurie - Oh oui ! Dis maman, on va faire notre première machine à laver à l'eau de pluie !


La maman - On y va ! On verra comment le linge sera doux !... (Ca sonne. Elle va ouvrir.)


La mamie - Bonjour les filles ! Comment ça va ?


La tatie - Bonjour! Vous nous payez un petit café! Alors il paraît que vous récupérez l'eau de pluie maintenant !


La maman - Oui, entrez vite !(Elles s'embrassent.)


La mamie - Nous avions une citerne chez nous quand nous étions petites.


Laurie - Et l'eau arrivait au robinet comme chez nous ?


La tatie - Non, nous avions une pompe à la remise. Il fallait la pomper, l'eau !


La mamie - Et nous allions la chercher avec un seau. Je buvais à même le seau parfois quand j'avais soif !


La tatie - Moi, j'étais l'aînée, c'était souvent moi qui allais chercher l'eau !


La tatie - C'est vrai et on s'en servait pour tout : la cuisine, le linge...


La maman - Nous aussi pour le linge, la toilette mais pas la cuisine.


Manon - C'est plus facile maintenant, on n'a plus besoin de pomper !


La maman - Allez, venez voir notre installation !

 



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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 06:41

Le point de départ de ces textes sont des animaux des contes du Chat perché.

LA POULE 


(Elle est dans son enclos, bien calme. Le renard arrive, passe à travers le grillage abîmé et emporte la poule.)


Le renard - Mummm ! Une bonne poule pour ma famille ! Muummm !


La poule - Au secours ! Au secours !


Le fermier sort - Mais qu'est-ce que c'est ce bruit? Oh, ma belle poulette a disparu ! Encore un coup de ce sale renard !


Il part et revient avec une boîte à outils - Je vais réparer le grillage ! Gare à lui ! Cette nuit, je ferai le guet, il ne me prendra plus de poule !


Le soir, la poule est de retour - Comme j'l'ai bien eu le renard ! J'lui ai dit que j'avais la grippe aviaire, ah, ah, ah....Mamma mia, il y a quelqu'un !


Le fermier fait le guet - Ah, le voilà ! Je vais lui donner un bon coup derrière les oreilles !


(Il s'approche avec son gourdin, elle s'approche tout doucement, curieuse. Il lève son gourdin et s'aperçoit au dernier moment de sa méprise.)


Le fermier - Oh, c'est toi !


La poule - Oh, c'est toi !


Le fermier - Il t'a relâchée !


La poule - J'lui ai fait le coup de la grippe aviaire !


Le fermier - Et il t'a crue ! Ah, ah, ah ! Allez, viens vite !    Et ils rentrent.


Le renard arrive - Où elle est cette sale poule? Ah la maligne ! Je me suis bien fait avoir ! C'est malin de paniquer comme ça !

 

 


LE CHEVAL


Le cheval - Quelle chance que mon maître ait mal fermé la porte ! Oh, me voilà libre ! Il ne me battra plus ! Muummm, ces odeurs....


Deux voleurs arrivent. 1er voleur - Tu vois ce que je vois ?


2ème voleur - Ouais, un cheval tout seul !


1er voleur - Tu penses ce que je pense ?


2ème voleur - Bien sûr, on l'embarque !


Le cheval - Au secours ! Au secours !


2ème voleur - Tu peux crier ! 


1er voleur - Personne t'entend ! Allez, on va l'attacher à cet arbre !


2ème voleur - On va chercher le camion !


Arrivent Delphine et Marinette(les personnages des contes du Chat perché).


Delphine - On n'a pas entendu un cheval ?....Si.....


Marinette - Oh, qu'est-ce qu'il fait là?


Le cheval - Les petites, je vous en supplie, sauvez-moi ! Deux brigands m'ont capturé et m'ont attaché là ! Ils vont revenir avec un camion !


Marinette le détachant - Oh, pauvre cheval, viens vite !


Delphine - Nous t'emmenons chez nous !


(Les trois disparaissent, les voleurs reviennent.)


1er voleur - Espèce d'ahuri, c'est pas là !


2ème voleur - Comment c'est pas là ? Si, c'est là !


1er voleur - Et le cheval, il a fondu ?


2ème voleur - Sûrement oui ! Mais où il est ?


1er voleur  répétant avec le même ton pour se moquer - Mais où il est ?


2ème voleur - Tu veux mon poing sur ta figure !


1er voleur- Tu veux le mien ?


2ème voleur - Non ! (Il éclate de rire, le 1er aussi.) Tant pis, on s'en passera !


1er voleur - Mais oui, on s'en passera. Un cheval qui s'évapore !


2ème voleur - Ppffff !


 

 

L'ANE MALHEUREUX


Un âne se promène seul dans la forêt - Je n'ai pas d'amis, tout le monde me traite de bourrique !


(Delphine et Marinette passent par là.)


Marinette - Tu entends ? On dirait un animal qui pleure !


Delphine - Viens, on va voir quel est cet animal. nous pourrons peut-être le consoler !


Marinette - Oui, pourquoi pas ? ( Les filles cherchent d'où viennent les pleurs.)


Delphine - Eh, viens voir !


Marinette - Mais...c'est un âne....mais qu'est-ce qu'il y a ?


Delphine - Dis-nous pourquoi tu pleures !


L'âne - Tout le monde dit sans arrêt que les ânes sont bêtes. Quand on parle d'un idiot, on dit : c'est un âne. Et moi, ça me fait mal !


Delphine - Oui, il y en a qui disent ça mais ce n'est pas juste !


L'âne - C'est vrai, tu trouves ?


Marinette - Bien sûr ! Ceux qui disent ça, c'est des ânes !


L'âne redoublant de sanglots - Ah tu vois, tu vois ! 


Delphine - Ah c'est malin ! Espèce de nouille !


Marinette - J'ai dit une bêtise.(A Delphine) Ca arrive à tout le monde, hein ! (A l'âne) Mais c'est pas vrai !


L'âne reniflant - Humpff ! Humpff !...


Delphine - Mais non ! Crois-nous ! Nous, on sait que les ânes sont intelligents et on aimerait bien t'emmener chez nous !


L'âne - C'est vrai ?


Marinette - Oui ! On habite dans une ferme et nos parents seraient sûrement d'accord !


L'âne - Vous croyez ? Oh oui, je veux bien alors, je veux bien venir chez vous !


Delphine et Marinette - Allez, on y va !

 

 

LE CANARD


Deux canards se diputent.


Yoyo - Oh, t'es pénible, Zaza !


Zaza - Toi aussi, Yoyo !


Yoyo - J'en ai assez, je ne te parle plus ! (Et il tourne le dos. Un troll arrive par derrière et enlève Zaza.) D'abord tu as toujours raison, tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit. Ne réponds pas surtout!(Il se retourne, énervé et découvre la disparition de Zaza.) Ben ! Où elle est passée ? Zaza, Zaza!


Il part à sa recherche, le troll revient.


Le troll - Je vais poser un piège pour le deuxième canard ! Je vais me régaler, mummm ! Du canard à l'orange, mon plat préféré !


Yoyo revient par derrière et le pousse sur le piège.


Yoyo - Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir attrapé ! Où elle est passée, cette Zaza? (Il continue de la chercher.)


Le troll - Par mes pouvoirs magiques...abracadabra...youh ! (Il sort du piège.) Il me donne du fil à retordre, ce canard ! Je vais le faire tomber dans un trou !


Il creuse un trou, Yoyo revient.


Yoyo - Zaza, où es-tu? Ouh, j'ai failli tomber dans ce trou !


Il continue ses recherches, le troll revient.


Le troll - Vite allons voir si le piège fonctionne.(Il tombe dans son propre piège.) Aaahhh il fonctionne et mes pouvoirs magiques ne marchent pas deux fois de suite !


On entend des petits coups frappés et des appels au secours.


Yoyo - J'entends Zaza !( Il disparaît derrière les coulisses) Zaza !


Zaza - Il m'avait attachée, je ne pouvais pas me sauver. J'ai eu peur, heureusement qu'il ne t'a pas attrapé !


Yoyo - Il a essayé ! (Ils reviennent et trouvent le troll.)


Le troll - Les canards ! J'ai eu le temps de penser...Je ne veux plus vous faire de mal ! Délivrez-moi, si vous voulez bien !


Zaza - Te délivrer ? Mais comment on sera sûr que tu nous dis la vérité ?


Le troll - J'en ai assez de vivre tout seul, de manger du canard tout seul, de faire peur à tout le monde. Je voudrais avoir des amis !


Zaza - C'est vrai ?


Le troll - Oui, c'est vrai ! Vous pouvez me croire !


Yoyo - D'accord,on te croit ! (Et ils le délivrent, le troll se jette sur eux en hurlant puis...) 


Le troll - Non, je rigole !


Et ils s'en vont tous les trois joyeusement.

 

 



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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 13:46

Ce texte est un exemple de ce que peuvent écrire des enfants suite à une réflexion à propos des habitudes de vie.

 

X est un enfant auquel les parents ne peuvent pas acheter de vêtements de marque.

Fifi et Gigi comprennent la situation de X.

Momo et Do ne comprennent pas et se moquent de X.


(A l'arrêt du bus, trois enfants arrivent. Le premier, X, les deux autres Momo et Do  se moquent de lui.)


Momo- T'as vu ses fringues?


Do- Oui, c'est ringard !


Momo - La honte ! Et son écharpe?


Do - C'est ta grand-mère qui te l'a tricotée?


(Deux autres enfants sont arrivés aussi.)


Gigi - S'il ne peut pas se payer des marques, ce n'est pas un crime quand même !


Fifi - Oui, mais si tu ne portes pas de marques, tu es mal vu !


Gigi - C'est vrai ! Et moi, j'aime bien qu'on m'aime !


Fifi - Ma mère, l'autre jour, elle n'a pas voulu me payer des ciseaux de marque !


Gigi - T'as eu des ciseaux sans marque alors et ils vont bien quand même?


 Fifi - Oui, comme les autres !


Gigi - (A l'oreille de Fifi) -Dis, j'ai une idée,blablabla...X, t'as des fringues "Zéro marque"?


Fifi - Elles sont trop cools, tu les trouves où?


Gigi- Elle est trop bien, ton écharpe?


Fifi - Tu me donneras l'adresse?


(Les autres sont surpris.)


Momo - Ah, c'est des "Zéro marque" ! Je connaissais pas !


Do - Il me semblait bien mais j'étais pas sûre !


Gigi - Moi, je vais m'acheter des "Zéro marque"! Ah voilà le bus !


Fifi - Moi aussi, j'vais m'en acheter ! A ce soir !


Momo - Salut....


Do - Ouais...

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 15:24

Cette pièce a aussi été écrite à partir du conte de M.A. Elle comprend tout naturellement sur sa fin, une réflexion critique écrite par les enfants, à propos des vêtements de marque.

 

 

1ère scène -

( Un nombre indéterminé de personnages : Flora est jouée par trois filles. Le narrateur, Delphine, Marinette, la mère, l'oie)


- Flora, la cousine de Delphine et de Marinette qui habite le chef-lieu du canton et qui vient d'avoir son certificat d'études est venue en vacances à la ferme.


Flora - J'ai eu mon certificat d'études !


" - J'ai trois robes rien que pour le dimanche !


" - Pour me récompenser, mes parents m'ont offert un bracelet-montre, une bague en argent et une paire de souliers à talons hauts !


" - Ma première robe est rose avec une ceinture dorée. Magnifique !


" - La deuxième verte avec un bouillon de crèpe sur l'épaule. Très chic !


" - Et la troisième en organdi ! Et puis j'aime bien relever mes cheveux avec une pince !


" - Maintenant je suis parfaite !


L'oie est apparue pendant que Flora parlait.- Qu'est-ce qu'elle a celle-là ? Elle fait sa crâneuse ! Oh les jeunes, à cet âge-là, vers les quinze ans, j'vous dis pas ! Les jeunes, ils pensent qu'aux bijoux !


Flora - Cette oie est vraiment bête !


" - Ah oui, elle est stupide !


" - Depuis ma visite, Delphine et Marinette rêvent de me ressembler !


" - Les pauvres petites, avec leur tablier et leurs sabots, elles peuvent rêver !


Flora sort. Delphine et Marinette arrivent avec leurs torchons et s'installent.


D. - Que j'aimerais avoir une robe rose longue et des bottes noires !


M. - Et moi une bague en or, une barrette avec des paillettes !


D. - Je me sentirais tellement plus belle ! Oh je la vois, cette robe rose !


M. - J'imagine mes mains pleines de bagues et les paillettes qui brillent dans mes cheveux !


La mère arrive, elles se taisent, elle les complimente sur leur travail. - C'est bien Marinette ! Delphine aussi ! Vous savez bien faire vos ourlets, les torchons seront solides ! Les bonnes petites !


La mère repart et s'arrête un peu plus loin. Elles reprennent leur conversation, la mère les écoute et n'apprécie pas du tout.


M. - J'aimerais tellement relever mes cheveux !


D. - Moi aussi, on verrait mieux nos boucles d'oreille !


M. - Oh, mettre des souliers à talons hauts plutôt que ces affreux sabots !


D. - Sortir notre robe du dimanche et enlever ce vilain tablier !


La mère revient, fâchée. - Voilà des façons qui ne me plaisent pas ! Ne plus mettre vos sabots ! Sortir de l'armoire vos robes du dimanche ! Est-ce que vous avez perdu la tête?


L'oie - On est dans une ferme, pas à la Cour du Roi ! La ferme, c'est la campagne, pas la ville !


La mère - Ce serait bientôt dévoré ! Il ne vous resterait plus rien de propre pour aller chez l'oncle Alfred ! Mais le plus fort, c'est les cheveux relevés, alors ça ! 


L'oie - Des gamines de votre âge ! Moi, j'aime pas la mode. C'est normal, je suis une oie et les oies, ça ne met ni talons hauts, ni montres et encore moins de bracelet en argent ! Les oies, c'est correct et je suis belle comme ça !


La mère - Continuez vos torchons et arrêtez de dire des bêtises !


 

 

2ème scène - 

  (Nombre indéterminé de personnages : le paon joué par plusieurs enfants, le cochon, l'oie, le narrateur ou une voix "off")


- Soudain, à la ferme, apparaît le paon du château voisin !


(Les 4 enfants jouant le paon entrent en même temps, l'air fier, se faisant admirer et disant chacun : Je suis beau ! L'oie les accueille d'un air moqueur.)


L'oie- Oui, vous n'êtes pas mal mais on en a déjà vu bien autant !


Le cochon arrive, rempli d'admiration - Que vous êtes beau ! Magnifique ! (Il s'approche.)


Le paon - S'il vous plaît, ne m'approchez pas !


" - Je suis une bête de luxe !


" - Je n'ai pas l'habitude de me frotter à n'importe qui !


Le cochon - Je vous demande pardon !


Le paon - Ce n'est pas grave, mais voyez-vous, c'est presque aussi difficile de rester beau que de le devenir!


L'oie - J'ai bien connu un canard aussi beau que vous et qui ne faisait pas ces embarras. Il n'avait pas une longue traîne à balayer la poussière et il vivait très bien sans ça !


Le paon la regarde d'un air ennuyé et se met à bailler.


Le cochon - Comment DEVENIR beau? Vous n'avez donc pas toujours été aussi beau?


Le paon - Oh non, quand je suis venu au monde, je n'avais qu'un maigre duvet sur la peau.


" - Petit, je ne pouvais rien faire sans que ma mère me reprenne aussitôt !


Le cochon - Oh je vous en prie, pouvez-vous nous dire tout ce que vous disait votre mère !


Le paon - Ne mange pas de vers de terre, ça empêche la huppe de pousser !


" -   Ne saute pas à cloche-pied, tu auras la traîne de travers !


L'oie - Me voyez-vous, moi, avec un pinceau sur la tête et des plumes au derrière ! Ce n'est pas sérieux, n'écoute pas ces bêtises !


Le cochon - Tais-toi, j'écoute ! Je veux être beau, moi !


Le paon - Ne mange pas trop, ne bois pas d'eau pendant les repas !


" - Fais du sport !


" - Ne ris pas, tu aurais l'air vulgaire !


" - C'était sans fin !


Tous les paons - Et  surtout, le matin, mange un pépin de reinette et bois une gorgée d'eau fraîche !


Le cochon abasourdi - Oh oui !


 

 


3ème scène -

(Personnages: l'oie, le cochon, le chat, le veau, le cheval, le boeuf  plus des "figurants")


L'oie - Le cochon et même moi-même, parfois, je l'avoue, nous ne sommes pas les seuls à avoir écouté les paroles du paon. Une véritable fièvre a gagné tous les animaux !


Le cochon - Attention, ne poussez pas !


Le chat - Arrêtez de me marcher sur les pieds ! Les petits devant, les grands derrière !


Le veau - Ne poussez pas !


Le cheval - Allons, déserrez-vous !


Le veau - Je ne vois rien !


Le boeuf - Mais taisez-vous ! J'essaie d'écouter ce que le paon raconte !


On entend (voix off): Le matin, mangez un pépin de pomme reinette et buvez une grande gorgée d'eau claire!


(Les animaux se bousculent.)  Le cochon - Et si je vous flanquais une correction ! L'idée est à moi d'abord ! C'est moi qui ai demandé au paon de tout nous dire !


Le chat - Silence on vous dit ! Le cochon, ça va hein !


Le cochon - Toi, le chat, calme-toi, hein !(Il vient devant la scène.) - Tous les animaux sont vraiment chavirés par les paroles du paon et se posent des questions quant à leur beauté.


Le boeuf le rejoint - Parfois on surprend de drôles de conversations :


Le cheval - Ca va toi, p'tit veau ?


Le veau - Oui...et toi ?


Le cheval - Bof !


Le veau - Pourquoi ? Tu n'es pas bien ?


Le cheval - Je me trouve trop gros !


Le veau - Mais non, tu n'es pas trop gros !


Le cheval - Arrête de mentir !


Le veau - Mais non, je ne mens pas ! 


Le cheval - Bon c'est tout ! J'te parle plus !


Le veau - Attends, si tu suis les conseils du paon, ça ira très bien !


Le cochon - Tous les animaux suivent quelques temps ces conseils et puis peu à peu les abandonnent., sauf la basse-cour qui continue.


L'oie - Ces repas de carême n'ont pas d'autres résultats que de vous brouiller la cervelle. Pauvres pécores ! Bientôt la basse-cour tout entière aura perdu la tête !


Le chat - Et bientôt la basse-cour suit les conseils de l'oie et abandonne elle aussi , le régime du paon !


Le cheval - Tous ont arrêté ? Tous ? Non....pas tout à fait....



 

4ème scène -

(5 personnages : le cochon, l'oie, le chat, les jeunes)


 Le cochon - Ils ont tous arrêté, mais pas moi ! Je continue(3fois) ! ce sont tous des dégonflés mais moi, je suis courageux et je veux être beau, de plus en plus beau ! Comment me trouves-tu, l'oie ?


L'oie - Bien maigre, mon pauvre cochon ! Que c'en est une pitié !


Le cochon - Tant mieux ! Mais je n'ai pas fini de tous vous étonner ! A propos, fais-moi le plaisir de regarder sur le dessus de ma tête... Tu as vu ?


L'oie - Quoi donc ?


Le cochon - Quelque chose qui pousse....comme une houppe !


L'oie - Non, il n'y a rien du tout !


Le cochon - Et ma traîne, la vois-tu ?


L'oie - Je vois ta queue en tire-bouchon qui tire-bouchonne plus que jamais mais pas de traîne !


Le cochon - Tiens, c'est drôle ! Je mange encore trop ! Je vais me surveiller ! Allez, de la gymnastique !


L'oie(restée seule) - Voyez dans quel état s'est mis notre malheureux cochon pour n'avoir pas mangé à sa faim ! La beauté ne remplit pas l'estomac et ses grandes idées lui ont tourné la tête ! (Elle sort.)


Le cochon revient - Ah, ça fait un moment maintenant que je suis au régime pépin de pomme reinette et gorgée d'eau claire. Et avec la gymnastique que je fais tous les jours, je commence à me sentir comme dans la peau du paon ! Je me sens beau ! Je vais demander au chat, ça doit se voir !... Eh le chat, ne vois-tu point pousser ma huppe ? (Le chat soupire et s'approche.)


Le chat - En effet, il me semble apercevoir quelque chose ! Ce n'est bien sûr qu'un début mais on dirait...une promesse de huppe !


Le cochon - Enfin ! la voilà qui pousse ! Je suis heureux ! Et ma traîne, chat, la vois-tu aussi ?


Le chat  - Ta traîne ? Mon Dieu, je dois dire....(Triste)


Le cochon - Comment ? Comment ?(Complètement affolé) Comment ?


Le chat - A la vérité, ce n'est pas encore une traîne mais c'est déjà un très joli balai....qui n'a pas fini de pousser !


Le cochon - Bien sûr, il faut qu'elle grandisse !


Le chat - Oui, mais elle ne grandira que si tu manges ! Et la huppe, c'est la même chose, il faut les alimenter !


Le cochon - C'est pourtant vrai, je n'y avais pas pensé ! (Il part en criant.) - J'ai une huppe, j'ai une traîne !


L'oie - Eh bien moi, ce cochon, il me fait penser à des jeunes que j'ai entendus l'autre jour !


( Ils apparaissent derrière le rideau arrivant lui-même, tenu par 2 enfants. Les noms de marque sont à remettre à jour au moment où la pièce se joue.)


Jeune 1 - Moi, je rêve de me voir avec des "..."(chaussures) et un blouson "..." !


Jeune 2 - Moi, hum, je préfèrerais une casquette "..." et un blouson"..." !


Jeune 1 - Ecoute bien ! Imagine-moi ! Un survêtement "..." avec des chaussures "..." !


Jeune 2 - Pas mal ! As-tu remarqué mes chaussures "...", mon sweat "..." et mon pantalon "..." ?


Les deux ensemble - La marque, c'est mon rêve !


L'oie - Ah ça ! Ils ont su vous manipuler, les vendeurs de vêtements de marque !


Jeune 1 - Comment ça, nous manipuler ?


L'oie - J'ai du mal à comprendre, on dirait que vous avez vraiment besoin de ces marques pour vous sentir ...à l'aise... dans vos baskets ! Pourquoi est-ce si important pour vous?


Jeune 1 - Dis, tu l'entends ?


Jeune 2 - Oui, je me demande....je m'pose des questions !


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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 16:04

Cette pièce a été écrite à partir du conte de M.A. Elle alterne la fiction et le documentaire : un mot

est choisi  de temps en temps et expliqué par de "petits savants".

 

 

1ère scène : Le cheval                  (2 personnages:le canard, le cheval)


(Le cheval traverse la scène, tout boiteux, tout maladroit. Le canard arrive et le regarde.)


Le canard - Alors, comment tu te sens? Je trouve que tu as meilleure allure !


Le cheval - Je voudrais bien te croire mais les maîtres ne sont pas de ton avis.


Le canard - Ah bon, comment ça, ils sont pas de mon avis?


Le cheval - Ils disent que je suis trop vieux. C'est vrai, avant je montais les côtes sans seulement y faire attention.  Maintenant c'est le souffle qui manque, les pattes qui se dérobent ! J'suis un vieux canasson, quoi!


Le canard - Mais non, tu te fais des idées, je t'assure !


Le cheval - Dis, ce matin ! Ils voulaient me vendre à la boucherie. Si les petites ne m'avaient pas défendu !...


Le canard - C'est pas possible ! Ah, je voudrais bien faire quelque chose pour toi !


Le cheval - Qu'est-ce que tu veux ! Ils me vendront un peu plus tard, c'est tout !


Le canard - Je ne sais pas, je réfléchis !Tiens, j'entends les filles, allez, viens !


 

 

2ème scène : Le voyage du canard      (5 personnages:Dephine et Marinette, le canard, les parents)


(Les filles et le canard arrivent, tenant une grande carte.)


Delphine - Vois-tu ici, c'est l'Europe : la France, l'Italie, l'Espagne...


Marinette - Et là, c'est la Chine. C'est un pays où tout le monde a la peau jaune et les yeux bridés.


Le canard - Les canards aussi?


Delphine - Bien sûr ! Ce n'est pas marqué mais ça va de soi !


Le canard - La géographie est quand même une belle chose ! Et les voyages !  Je me sens une envie de voyager, si vous saviez ! ( Marinette se met à rire.)


Delphine - Mais canard, tu es trop petit pour voyager !


Le canard - Je suis petit, d'accord mais je suis malin !


Marinette - Et puis si tu voyageais, tu serais obligé de nous quitter ! Tu n'es pas heureux avec nous ?


Le canard - Bien sûr que si ! Il n'y a personne que j'aime autant que vous !(Arrivée des parents)


Le père - Voilà un canard qui se porte joliment bien !


La mère - On voit qu'il n'a pas jeûné !


Le père - Vraiment, il fait plaisir à regarder !


La mère - Ca me fait penser que l'oncle Alfred vient déjeuner dimanche! (Ils disparaissent en se parlant à l'oreille.)


Marinette - Canard, tu parlais tout à l'heure d'aller en voyage !


Le canard - Oui, mais mon idée n'avait pas l'air de vous plaire !


Delphine - Mais si au contraire ! Et même à ta place, je partirais dès demain matin !


Le canard - Hein ? Demain matin ? Décidément, j'avais pas compris ça...mais...voyons... !


Marinette- Mais oui, pourquoi tarder? Quand on fait des projets, il faut les réaliser.


Delphine - Autrement tu sais ce que c'est. On parle, on parle...Les choses traînent et un beau jour, on n'en parle plus !


Le canard - Oui, c'est vrai ! Alors je pars demain ! Youpi !


Marinette- Viens, on va te préparer des graines pour le voyage !


 

 

2 bis - Documentaire : le temps              (Répartition libre des personnages, des "savants")

- Le canard part mais pendant combien de temps sera-t-il en voyage?

 - Peut-être des mois ! Un mois, savez-vous, c'est 30 jours ou 31!

 - Sauf le petit mois boiteux ! Le mois de février qui est de 28 jours !

- Oui, parce que l'année, elle dure 365 jours plus un quart de jour.

 - Alors tous les quatre ans, on rajoute quatre quarts à l'année et ça donne un jour de plus au petit mois de février, 29 jours au lieu de 28 !

- Et on appelle cette année-là, une année bissextile !

- Et un jour, c'est 24 heures. Pourquoi ?...parce que c'est le temps que met la terre pour tourner sur elle-même. Là, j'ai tourné sur moi-même ! Si j'étais la terre, j'aurais mis 24 heures !

- Et une heure, c'est 60 minutes et dans une minute, il y a 60 petites secondes !

- Alors dans une heure, il y a 60 fois 60 secondes !

- Oui, ce qui fait 3600 secondes. Si tu dois attendre pendant une heure, tu n'as qu'à compter tranquillement jusqu'à 3600, c'est facile...;

- Tu parles, j'ai meilleur temps de savoir lire l'heure !....Mais je crois bien que j'entends le canard et il n'est pas seul ! ! !

 

 

3ème scène : Comment le canard et la panthère sont devenus amis.    (2 personnages:le canard, la panthère)


Le canard - Tiens, sans le faire exprès, je me retrouve devant la ferme !


La panthère - Tiens !


Le canard - C'est drôle hein comme on s'est connu !


La panthère - Oui ! (Timide, gênée)


Le canard - Tu voulais me dévorer et je t'ai dit : "Toi qui veux me manger, sais-tu seulement comment s'appelle ton pays ?"


La panthère - Là, tu m'as coupé l'appétit, je ne savais pas !


Le canard - Eh oui, je t'ai appris que tu vivais en Inde ! Après tu voulais tout savoir !


La panthère - C'est vrai, les fleuves, les villes, les montagnes...


Le canard - Et je t'ai fait la morale aussi !


La panthère - J'en avais besoin. Que veux-tu, quand on ne sait pas la géographie !


 

 

3 bis - Documentaire : La terre est ronde.(Une possibilité parmi tant d'autres)

- Vous avez entendu ! Comme la terre est ronde, le canard s'est retrouvé au bout de quelques mois à son point de départ.

- Au milieu de la terre, il y a un noyau. Ce noyau fonctionne comme un gros aimant, comme un géant qui tire tout à lui les morceaux de matière qui composent la terre. Il tire tout de la même manière , c'est pourquoi la terre est ronde.

-Autour de la terre, il y a des plaques posées les unes à côté des autres. Quelquefois elles se touchent...

- L'atmosphère, tout autour de la terre, comme une couverture, nous met à l'abri et nous permet de vivre.

- Mais j'entends des voix irritées, qu'est-ce que c'est?

 

 

4ème scène -Les parents disputés par la panthère    (3 personnages:le père, la mère, la panthère)  


La panthère - Comment, les parents ? Qu'est-ce qu'on vient de me dire ? Vous voulez vendre le vieux cheval à la boucherie?


Le père - Euh....nous réfléchissons....eeeeet ce n'est pas sûr !   


La panthère - Une pauvre bête qui a travaillé pour vous toute sa vie ! Je ne sais ce qui me retient de vous manger !


La mère - Oh mais nous...euh... vous ne...


La panthère - Quoi? Vous ronchonnez ? Vous n'êtes pas contents peut-être !


Le père - Oh si, si ! Au contraire !


La panthère - Alors tant mieux ! Je veux qu'on soit aux petits soins avec le cheval !


La mère - Oui, oui, il finira ses jours en paix !


Le père - Vous vous installez à la maison ! Quelle vie s'il faut toujours avoir peur de vous !


La panthère - Avant, je mangeais tout ce qui me tombait sous la patte. Mais maintenant mon régime est celui des chats. Vous ne risquez rien !


La mère - C'est vrai, nous n'avons rien à craindre ? Ni les animaux de la ferme?


La panthère - Non rien si vous vous conduisez correctement !


 

 

5ème scène - La nouvelle vie         (4 personnages:le père, la panthère, Delphine et Marinette)


Delphine - Une nouvelle vie commence à la ferme. La panthère a fixé de nouvelles règles. Les parents doivent jouer avec les enfants et les animaux. Au début....


Le père(traversant la scène) - A-t-on idée? A nos âges? Qu'est-ce que penserait l'oncle Alfred s'il nous voyait?


Marinette - Trois jours plus tard, quel changement !


Le père traverse à nouveau la scène - Venez jouer les enfants ! Vous ferez vos devoirs après !...(Il revient sur ses pas.)  Allez, encore un quart d'heure, canard, un quart d'heure !


Marinette - Il dit ça quand le canard a rappelé qu'il faudrait tout de même penser à dormir !


La panthère(arrivant) - La maison est bien gardée maintenant. Tu te souviens une nuit quand le loup est venu rôder du côté de l'écurie !


Marinette - Il se pourléchait à l'idée du bon repas qu'il allait faire !


Delphine - Et il s'est trouvé mangé sans avoir eu le temps de réaliser!


La panthère - Eh oui, quel délicieux souvenir ! Il y a un autre loup par ici ??


Le père - Dites, les trois là, au lieu de bavarder, on ne pourrait pas jouer aux barres? Allez, venez !


Les filles et la panthère - Ca, c'est une bonne idée !


 

 

5 bis - Documentaire - Les jeux anciens

......

(A la fin ) - Tiens j'ai entendu parler de cochon disparu...qu'est-ce que c'est que cette histoire?

 

 

6ème scène - Le cochon      (3 personnages: la panthère, Delphine et Marinette) 


(Chacune apparaît, à tour de rôle, seule, devant le rideau.)


Marinette - Le cochon, qu'est-ce qu'il est devenu le cochon? Depuis ce matin, on ne l'a pas revu ! Où peut-il bien être ?


Delphine - Hier après-midi, ouh lala, la dispute avec la panthère ! Il était furieux, il a dit qu'il ne voulait pas subir les caprices d'une étrangère !


La panthère - Ils nous cassent les oreilles avec leur cochon. Il est bien où  il est, celui-là ! J'ai sommeil, je vais faire une bonne sieste !


Marinette - C'est bien la première fois que pareille chose arrive au cochon ! Il aura sans doute oublié l'heure!


Delphine - La panthère dit qu'elle est allée très loin dans le bois et le veau a cru l'avoir vue tout près d'ici !


La panthère - Un veau de trois semaines! Il a encore l'oeil trouble ! Mais où veulent-ils en venir avec toutes leurs histoires?


Marinette - Elle est bien grosse, la panthère ! Ils s'étaient disputés fort...Est-ce qu'elle ne l'aurait pas dévoré dans un coin?


Delphine - Peut-être qu'il est parti en voyage....mais c'est vrai qu'il était moins passionné que le canard par la géographie !


La panthère - Si le cochon a disparu, pourquoi ce serait de ma faute ! J'ai plutôt protégé les animaux depuis que je suis ici ! Ils commencent vraiment à m'énerver !


Marinette - Oh et puis on verra bien, hein !


Delphine - Il reviendra peut-être ! En attendant, on pourrait aller jouer !


La panthère - Ah quand même ! Allez c'est parti, on va jouer !


 

 

6 bis Documentaire - L'hiver   (qques propositions)

- Oui, il faut jouer dehors avant l'hiver! La panthère ne connaît pas les mêmes hivers que nous, elle n'a jamais vu la neige !

- La neige ressemble à un duvet blanc. Un flocon pèse moins d'un gramme !

- L'hiver commence le 21 décembre. Il dure jusqu'au 20 mars. C'est la saison de l'hibernation des animaux. Vous connaissez ce mot : l'hibernation?

- Les chevreuils se gavent de bourgeons contenant de l'alcool....

- Il faut tailler les arbres avant l'hiver pour qu'ils continuent de bien pousser...

- Certains oiseaux migrent : les oies, les canards sauvages...

 

 



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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 19:37

5ème partie

(Nombre indéterminé de personnages)


- A l'école, le maître a remarqué son aisance.

Il demande : -  Qui parle patois dans sa famille ?

Presque tous lèvent le doigt sauf  M.A. et un autre élève.

- Et toi, Aymé ?

- Français, maître !

- Moi aussi, maître ! dit l'autre élève.

Le maître- Aujourd'hui nous revoyons la division. Aymé, tu aideras tes camarades s'ils ont du mal !

Joseph, va au tableau !

M.A. va vers ses camarades, regarde sur leurs cahiers. Au tableau, il remarque une faute.

-Regarde, il y a une faute !

- Je ne la vois pas !

- Regarde bien, recompte !

- Hummm.....

Il prend la règle du maître et tape sur la main de son camarade.

- Aïe !

- Fais attention !

- Il se venge ainsi des mauvais traitements subis sur le chemin de l'école. 


 

6ème partie 

(Nombre indéterminé de personnages)

- Heureusement les enfants savent tout de même s'amuser, laisser de côté les problèmes des adultes, passer de bons moments ensemble et même se dissiper. Régulièrement, le maître leur enseigne la morale.

Le maître - Regardez ce que j'ai écrit au tableau aujourd'hui !" L'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses parents !" Aymé, lis cette morale, que signifie-t-elle?

- On doit se conduire bien pour que les parents soient fiers de nous !

Un autre - On doit toujours être poli avec ses parents !

Un autre - On doit bien leur parler, pas comme à nos copains !

D'autres encore  - Ne jamais leur dire de vilains mots !

- On doit les respecter !

- Oui, c'est ça, toujours être poli avec eux !


 

7ème partie

(6 personnages : 2 narrateurs, le grand-père, la grand-mère, M.A., sa soeur Suzanne)


- A la Tuilerie, M.A. mène une vie heureuse chez sez grands-parents.


Le grand-père - Alors, qu'est-ce que vous faites aujourd'hui, les petits?


M.A. - On peut aller dans la forêt?


La grand-mère - Bien sûr. Vous rencontrerez peut-être une fée ! Il ne faudra pas faire de bruit !


M.A. - Oui ! Et on ira voir les charbonniers, hein Suzanne ! J'aime bien les charbonniers !


Le grand-père - Si vous rencontrez le loup, vous vous cacherez !


M.A. sourit - Oh, dis donc !...


La grand-mère - Allons ne dis pas ça, tu vas leur faire peur !


Le grand-père - Mais non, vous savez bien que le loup ne vient pas vers les gens ! Il a bien mieux de bêtes à chasser. Vous ne risquez rien, les petits !


M.A. - On s'occupera des poules avec toi quand  on reviendra ! Et on ira voir les vaches !


La grand-mère - D'accord ! Moi je vais tuer un poulet tout à l'heure pour dimanche et on invitera vos grands frères et soeurs à manger !


- Quel bonheur que la Tuilerie pour l'imagination déjà fertile de ces deux enfants.


- Après un moment passé dans la forêt, les revoilà :


M.A. - Dommage, on n'a pas rencontré de fée !


Suzanne - Oui, c'est dommage !


La grand-mère - Ce sera pour une autre fois !


M.A. - On a entendu du bruit derrière le buisson, poutant y avait rien !


Suzanne - Oui, c'est vrai !


M.A. - Suzanne, elle a cru que c'était le loup, elle a eu peur !


Suzanne - Non, c'est pas vrai !


La grand-mère à son mari - Ca, c'est de ta faute !


Le grand-père - Tu n'as vraiment pas le sens de l'humour !


Tout les porte à croire à l'existence d'un monde merveilleux, peuplé de fées, d'animaux doués pour la parole.


- Et le soir, on parle du loup et des autres animaux devant les grandes flammes du four. Le feu est l'objet de soins attentifs car il ne doit jamais s'éteindre à cause de la cuisson des tuiles.


- M.A. est déjà très observateur et il profite au mieux de cet environnement si riche.

 

 

8ème partie

( 4 personnages : 2 narrateurs, Coquemard, Gallimard)


- Un peu avant ses trente ans, M.A. est édité chez Gallimard et commence enfin à pouvoir vivre de sa plume, après avoir fait bien des métiers: journaliste, manoeuvre, employé de banque, chef de rayon...


- Quand Gallimard publie La jument verte, un certain Coquemard...


- Directeur du journal La femme et l'enfant,  membre du Conseil supérieur de la Natalité !(Ceci est dit avec emphase.)


- Un certain Coquemard, donc, écrit à Gaston Gallimard pour lui dire qu'il a demandé au Procureur de la République de faire arrêter la vente de ce livre qui est de nature à pourrir la jeune génération de son pays. Ce livre est un outrage aux bonnes moeurs !


- G. Gallimard réagit avec beaucoup d'humour - Permettez-moi de vous dire combien je suis surpris par votre lettre ! Depuis la parution de La jument verte, que j'ai fait soigneusement lire autour de moi, ma vieille grand-mère, contre tout espoir, vient de mettre au monde deux jumelles et ma petite nièce, quoique âgée seulement de cinq ans et demi, vient de mettre bas deux charmantes souris blanches.


-  Coquemard manque d'esprit et devient grossier. Il répond :


- J'ai goûté comme il convient tout l'esprit contenu dans votre lettre. J'ai maintenant sur votre honorable famille des détails intéressants mais incomplets. Puisque j'ai sur votre grand-mère, des détails suffisamment sensationnels, voulez-vous avoir la bonté de me dire maintenant tout ce que vous savez de votre mère?  Il n'est pas impossible qu'elle soit née dans une porcherie sélectionnée, pour avoir mis au monde un cochon tel que vous !


- Gallimard se fâche à son tour - Le grossier personnage ! Je vais lui faire un procès, le poursuivre en justice!


- Ses collaborateurs l'en dissuadent et il se contente de répondre dans le journal Marianne :


- Les insultes de Coquemard n'ont pas fait interdire La jument verte. Elle a connu un grand succès, nous en vendons des dizaines de milliers d'exemplaires !

 

 

9ème partie

(3 personnages : 2  narrateurs, M.A.)

- La famille de M.A. lui a appris le respect et l'attention aux autres. Pour venir en aide à une femme du pays qui n'avait pas d'argent et pas de bois pour se chauffer l'hiver, son cousin Georges est allé à la scierie pour lui couper du bois. Il s'est coupé trois doigts de la main droite et après il a dû écrire avec le pouce et le petit doigt.

- Eh bien, il a trouvé naturel d'avoir été charitable et n'en a conçu aucun regret. Cette attitude impressionne M.A. et l'influencera. Parlant de sa famille, il dira : " On témoignait la même attention, le même respect à tous, sans distinction de rang ni de condition mais avec plus de cordialité encore lorsqu'on avait affaire aux plus pauvres !"

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 16:14

Sa vie, enfin quelques éléments...1ère partie

(5 personnages : le narrateur, le prêtre et son élève, l'instituteur et son élève)

Le narrateur - Marcel Aymé naît en 1902. C'est pratiquement une période de guerre de religion : les conflits entre cléricaux et anti-cléricaux sont très importants.


Le prêtre - Les cléricaux, mes enfants, sont les personnes qui veulent que les religieux interviennent, agissent dans les affaires publiques de l'Etat.

Son élève - Les cléricaux veulent que les religieux travaillent à la mairie, à l'école ?

Le prêtre - C'est ça, oui !


L'instituteur - Les laïques ne veulent pas que les religieux interviennent dans les affaires publiques de l'Etat.

Son élève - Les laïques ne veulent pas que les religieux travaillent à la mairie, à l'école ?


L'instituteur - C'est ça, oui ! En 1901, la loi impose aux associations de religieux de demander à l'Etat l'autorisation d'exister. La fameuse loi 1901 ! C'est une bonne façon de réduire leur nombre !

Le prêtre - Et en 1905, c'est la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat ! Les religieux n'ont plus le droit d'intervenir dans les affaires de l'Etat, c'est terrible !

L'instituteur - C'est formidable !


Le prêtre - Bon alors, les enfants ! Le catéchisme se termine à 8h30 précises ! Vous ne partirez pas une seconde avant 8h30 !

L'instituteur -  Les enfants, l'école commence à 8h30. Vous serez donc tous là à 8h30 précises !

 


2ème partie 

(9 personnages : 2 narrateurs, le père, la mère et 5 enfants)

- En 1902,comme nous l'avons déjà dit, Marcel Aymé naît à Joigny dans l'Yonne en Bourgogne. Sa famille est originaire de Villers-Robert dans le Jura.


- Dans la famille Aymé, je demande le père !

Le père arrive, s'arrête au milieu de la scène, salue : -" Faustin Aymé, maréchal-ferrant !". Puis il va s'installer en cour, tout à l'extrémité.


- Je demande le premier enfant ! Le 1er enfant arrive et va s'installer vers le père.


- Je demande le deuxième enfant !....Et ainsi de suite jusqu'à la demande du sixième enfant.


Cette fois-ci, la mère arrive avec une poussette, salue : -"Marie-Odile Aymé, née Monamy. Voici mon petit dernier, Marcel !". Et elle va rejoindre les autres. Le rideau est apporté devant eux et repart avec eux.

 

 

3ème partie

(2 personnages: 2 narrateurs)

- En 1904, sa mère décède. Son père met ses deux plus jeunes enfants Suzanne et Marcel en pension à Villers-Robert chez leurs grands-parents maternels. Ils possèdent une tuilerie où travaillent trois ou quatre ouvriers.

- Ils les élèveront pendant six ans. Après le décès de ses grands-parents, Marcel Aymé va habiter à Dôle chez sa tante Léa.

 

4ème partie

(4 personnages: 3 narrateurs et M.A.)

- Sur le chemin de l'école, Marcel Aymé connaît des moments bien désagréables ! Les autres enfants se sont cachés derrière un buisson et lorsqu'il passe, ils surgissent brusquement en criant : "Tignassou, barbe à  pou !" et en le poursuivant.


- Ce sont les insultes que leurs parents, cléricaux, adressent à un député de cette époque, anticlérical, à barbe noire qui vient parfois à la tuilerie ou au moulin, les propriétés de la famille Aymé.


-  Il subit aussi d'autres méchancetés.

-" On m'empêchait de parler en couvrant ma voix. On se moquait de mes bérets que je détestais pourtant, mon rêve étant de porter comme mes compagnons d'école, des casquettes. Il y avait aussi la quarantaine et c'était le plus dur. Pendant un jour ou deux, parfois davantage, on ne me parlait pas, on conversait entre cléricaux en ignorant ma présence."


- On comprend bien pourquoi M.A. détesta toute sa vie, les querelles de clans et voulut toujours garder sa liberté et son indépendance d'esprit.

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 14:13

J'ai mis en scène un texte d'un auteur inconnu.

Un frère et sa soeur, devenus jeunes gens, parlent d'un événement qu'ils ont vécu dans leur enfance.

On les voit côté jardin, lorsqu'ils sont jeunes gens.

Et côté cour, lorqu'ils étaient enfants et qu'ils vivaient cet événement.

   ( 5 personnages : les jeunes gens, les enfants et le père)

 

La jeune fille – Tu te souviens, le soir des quinze euro avec papa ?

 

Le jeune homme – Tu parles si je m’en souviens !

 

La jeune fille – On était assis sur les marches du perron.

 

Le jeune homme – Et il était rentré fatigué du travail !


 

 

La fille – Papa, est-ce qu’on peut te poser une question ?

 

Le père – Bien sûr !

 

Le garçon – Combien gagnes-tu de l’heure ?

 

Le père – Mais ça ne vous regarde pas, les enfants !

 

La fille – On veut juste savoir, s’il te plaît, dis-le nous !

 

Le père – Bon, si vous voulez absolument le savoir : quinze euro de l’heure.


 

 

 

La jeune fille - On était triste !

 

Le jeune homme – Oui, on avait peur de ne pas y arriver !

 

 

 

 

Le garçon - Papa, pourrais-tu nous prêter cinq euro ?

 

Le père - C’était pour ça, pour m’emprunter de l’argent !

 

Allez, filez dans votre chambre !

 


 

Le jeune homme – Un moment après, papa n’était plus fâché.

 

La jeune fille – Il était revenu nous voir.


 

 

 

Le père – Dormez-vous ?

 

La fille - Non papa !

 

Le père – Ecoutez, j’ai réfléchi. Voici les cinq euro que vous m’avez demandés.

 

Le garçon - Oh merci papa !

 

 

 

 

La jeune fille – On avait vite cherché nos dix euro, sous l’oreiller !

 

Le jeune homme – Et papa s’était fâché à nouveau !

 

 

 

 

Le père – Mais pourquoi vouliez-vous donc ces cinq euro, vous en aviez déjà dix !

 

La fille – C’est que… il nous en manquait ! Mais maintenant, on en a juste  assez !

 

Le garçon – Papa, est-ce que nous pourrions t’acheter une heure de ton temps ?

 

La fille – Demain soir, rentre à la maison plus tôt, nous aimerions souper avec toi !

 

 

 

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 21:47

D'après une fable bouddhique, au sujet du respect et de l'humiliation.

 (4 personnages : le narrateur, le maître, le bœuf noir, le voisin) 

 

Nous utilisons le rideau (drap agrafé à une perche de bois) dans lequel j’ai fait trois fentes. Le maître est côté jardin, le voisin côté cour. Le rideau est tenu par deux enfants.

 

 

 

 

Le narrateur(derrière la fente 1, jardin) - Je vais vous raconter une histoire : Un homme avait un boeuf noir d'une force extraordinaire.

(Le maître et le boeuf noir passent de jardin à cour, montrant leur force et leur fierté.)

 

 

Le narrateur (derrière la fente 3, cour) - Son voisin en possédait aussi un d’une grande force.

Le voisin (devant le rideau, côté cour) – Mon bœuf vient de tirer, à la foire, devant tout le monde, un char porteur d’une énorme charge. S’il existe un autre bœuf capable de tirer ce char, je donnerai cent pièces d’or à son propriétaire ! Mais s’il n’y parvient pas, j’empocherai les cent pièces d’or !



Le maître et le bœuf noir(côté jardin) – Je relève le défi ! (Il va derrière le rideau,atteler son bœuf) - Tu vas tirer ce char !......Allez, force ! Tire, feignant ! Qu’attends-tu, sale bête, tire donc !

(On voit juste le visage du boeuf qui force, force mais n'y arrive pas.)

 

 

Le narrateur ( fente 1 du rideau) – Et le maître du bœuf noir perdit ses cent pièces d’or.

(On le voit maudissant son boeuf.)

 

 


Le narrateur ( fente 3 du rideau) – Quelques temps plus tard !

Le voisin (côté cour) – Cette fois, j’offre mille pièces d’or !

Le bœuf noir (côté jardin, à moitié derrière le rideau) – Relève le défi et je te gagnerai cette somme !

Le maître (côté jardin) – Comment oses-tu dire cela, toi qui m’as déjà fait perdre une fois ?

 Le bœuf noir – Devant une foule nombreuse, tu m’as insulté et humilié, me faisant perdre toute confiance. Encourage-moi et tu verras ce dont je suis capable !

 


 Le maître – Oui, je vais bien te brosser, te préparer ! (Il va derrière le rideau.)… Voilà, je t’ai attelé. Porte-moi chance, mon beau ! Je sais que tu en as la force ! Tire, mon ami, tire ce char comme un fétu de paille !

(Le boeuf noir sort en jardin, portant un gros carton au dessus de sa tête et montrant qu'il force. Il passe devant le rideau et rentre en cour.)

 

Le narrateur ( fente 1 du rideau) – Et, à l’étonnement de tous, le bœuf noir emporta l’énorme charge jusqu’au sommet de la colline.

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 16:40

 

L’EAU - L’AIR - Le SOLEIL – LA CHLOROPHYLLE –

Les enfants ont mimé avec beaucoup de plaisir ces différents éléments. Par exemple, ceux qui représentaient l'eau rampaient, pour l'air, ils se déplaçaient avec légèreté en bougeant tout leur corps. Pour le soleil, les bras  étaient les rayons, ils les bougeaient avec plus de régularité, quant à la chlorophylle, c'étaient de véritables petits" robots ".

 

Nous sommes autour de l’école et partout aussi !

 

- Dans le champ, là, tout près !

 

- Le soleil s’est levé !

 

- Sous le sol, de l’eau circule !

 

 

- Cette eau est aspirée par les racines des arbres, par l’herbe !

 

- Tout partout, l’air est là ! L’air circule !

 

- Oui, de l’air plein d’oxygène et de gaz carbonique !

 

- Le soleil nous donne sa lumière !

 

 

 

- A toi de jouer, la chlorophylle !

 

- La chlorophylle ! Le vert de la nature, tout ce qui est vert !

 

- Et que va-t-elle faire, la chlorophylle ?

 

- Je prends l’eau aspirée par les racines !

 

- Je prends le gaz carbonique de l’air !

 

- Je capte les rayons du soleil !

 

- Et je fabrique de l’arbre si je suis dans un arbre !

 

- Ou de l’herbe si je suis dans une herbe !

 

- Et je rejette de l’oxygène.

 

 

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